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Publié le 29 juin, 2008

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Journal d’un écolo 22-29 juin 2008

De l’incendie du CRA de Vincennes illustrant tout le drame des sans-papiers face à la violence de la politique sarkozyste, aux réunions pour mettre en œuvre des politiques écologistes toujours plus ambitieuses à Paris en passant par une marche des fiertés revendicative mais qui n’oublie pas d’être festive : retour sur l’actualité de la semaine à Paris et ailleurs.

Sans papiers (22 et 23 juin) : les incendiaires ne sont pas ceux qu’on croit

La semaine commence avec une odeur de brûlé, celle du Centre de Rétention Administratif (CRA) de Vincennes… odeur qui se transforme vite en odeur de moisi, quand l’UMP n’hésite pas à incriminer RESF et les nombreuses autres associations solidaires des sans-papiers, accusées d’être responsables de l’incendie du CRA.

Mais qui porte la responsabilité, la vraie, si ce n’est ceux qui mènent une politique conduisant des dizaines de milliers de résidents étrangers à l’angoisse et au désespoir ?

Depuis des décennies, de lois Pasqua en lois Debré, en passant par les circulaires Chevènement, de discours sur le « seuil de tolérance », la « misère du monde » ou le « bruit et les odeurs », on en a vu et entendu des horreurs. Mais la conférence de presse de ²Hortefeux franchit indéniablement un seuil : pour la première fois depuis bien longtemps, un ministre se gargarise ouvertement du malheur de dizaines de milliers de personnes, aligne les statistiques comme autant de trophées, et surtout confirme, derrière des objectifs chiffrés arbitraires et mécaniques, la transformation de la Justice et de la Police de ce pays en machine implacable, où l’être humain, où les histoires individuelles, doivent disparaître pour tenter de donner à la mécanique un semblant de neutralité brutale. Déjà, la période où le Préfet de Police tentait de justifier maladroitement les quotas sans les admettre, lorsque je l’interrogeais en conseil de Paris < mettre le lien avec la video et / ou la question d’actualité > paraît lointaine. Aujourd’hui, plus besoin de s’embarrasser de faux semblants.

On ne peut s’empêcher, inconsciemment, de faire des parallèles avec une histoire pas si lointaine. Certes, il faut se garder de tout amalgame, car ici il n’est pas question d’extermination. Mais il y a un an, on nous vantait Guy Mocquet comme symbole de la France : s’il était là aujourd’hui, serait-il du côté d’une police qui « ne fait qu’appliquer les consignes » pour expulser toujours plus, ou du côté de ceux qui résistent ? En lisant les détresses humaines relatées par RESF (voir ici le communiqué de presse de RESF après l’incendie du CRA), on n’a aucun doute sur la réponse.

La lourde machine de la Ville de Paris à l’heure du plan Climat (23 et 27 juin)
3 heures 30 à animer une réunion avec la quasi-totalité des services de la Ville et une demi douzaine d’adjoints (A Hidalgo, JY Mano, F Giboudeaux, C Najdovski, A Le Strat, JB Bros) et de nombreux cabinets d’autres adjoints : il ne fallait pas moins de temps pour ce premier comité de pilotage du Plan Climat, afin de faire le point sur les très nombreux chantiers initiés depuis l’élaboration et l’adoption du Plan sous l’impulsion d’Yves Contassot. (Voir ici le Plan Climat de Paris- document au format PDF)

J’y annonce la nouvelle organisation : 1 réunion du comité de pilotage tous les 6 mois, et tous les mois, sous ma présidence, une réunion du comité de suivi opérationnel avec les services concernés. La méthode a montré son efficacité pour le tramway lors du précédent mandat : la fréquence des réunions est la meilleure garantie que les services vérifient l’implication du politique, que les arbitrages soient effectuées, les réponses apportées aux problèmes rencontrés. J’y annonce aussi des réunions spécifiques, à la rentrée, avec les mairies d’arrondissement, les SEM de la Ville, les associations, les volontaires du climat, etc. afin d’impliquer tous les partenaires, les étapes concernant la création de l’Agence du Climat et de la relance du « Club Climat » avec les partenaires de la Ville (à suivre).

Et on passe ensuite en revue l’avancement du projet dans les différentes directions. La bonne nouvelle c’est que l’administration a clairement intégré la nouvelle donne « plan climat ». Toutes les directions cherchent, certes à des degrés divers, les meilleures réponses à apporter. Cela ne signifie pas que tout soit simple, car nombre de sujets vont nécessiter une implication forte : la recherche de mécanismes financiers adaptés (cf journal de la semaine passée), la fourniture en bio des différentes cantines (les données existantes étant très parcellaires, et indiquant surtout qu’on est très loin des objectifs), la mise en œuvre du Plan de Déplacements de Paris et particulièrement du Plan de Déplacements de l’Administration Parisienne, et plus globalement, la mise en place des outils de pilotage et d’évaluation, et bien sûr des moyens budgétaires. Je répète certes mon leitmotiv, « le plan climat, ce ne sont pas des coûts en plus, mais des coûts évités demain », pour autant il faut commencer d’amorcer la pompe, et ce dès le budget 2009 en préparation.

Un rendez-vous ultérieur dans la semaine, avec le PDG de la CPCU, me confirmera que l’implication dans le Plan ne se limite pas qu’aux services de la Ville. L’alimentation en chauffage de la capitale en utilisant au maximum des énergies renouvelables ou fatales est un enjeu majeur. La diversification des sources d’énergie comme l’extension du réseau constituent des opportunités à saisir. Mais aussi l’implication d’un opérateur énergétique dans la recherche de partenariats intelligents permettant de financer l’efficacité énergétique des bâtiments.

Ondes et santé (24 juin) : vers la conférence de citoyens
Première réunion entre adjoints pour donner le coup d’envoi de l’organisation d’une conférence de citoyens sur « ondes et santé », comme je l’avais proposé, et comme cela a été confirmé par le conseil de Paris. Certes, nous n’avons visiblement pas tous la même appréhension du sujet, la même culture critique vis-à-vis des scientistes qui prétendent toujours qu’il n’y a aucun risque tant que la démonstration n’a pas été faite. Mais les récentes études médicales (Voir ici l’article de L’Expansion « Portable, WiFi : les rats exposés aux ondes meurent deux fois plus ») incitent les plus lucides à ne pas insulter l’avenir et à prendre les précautions nécessaires.

Cette conférence de citoyens pourrait donc avoir lieu en 2009, et être l’occasion d’un grand débat public, où la société donne son avis sur le niveau de risque acceptable. Et il est clair que le sujet ne se limitera pas aux antennes de téléphonie mobile. D’ores et déjà un nouveau sujet pointe son nez : la télévision mobile personnelle. Faut-il laisser s’implanter des antennes dans Paris sans même attendre que les opérateurs soient désignés, et alors qu’on ne sait rien des risques potentiels pour la santé, et des conséquences sociales de cette nouvelle technologie ? Qui en bénéficiera ? Faut-il accepter les risques pour tous si cette télé est destinée à quelques « privilégiés » ? Et si au contraire il s’agit (comme c’est probable) d’un produit de consommation de masse, faut-il favoriser une société où chacun, même dans les lieux publics, serait rivé sur sa télé personnelle ? Impossible de ne pas faire le lien avec la reprise en main politique par Sarkozy de la télé publique : bientôt « télé Sarkozy » disponible sur vos téléphones 24h/24 !

La bataille du Wifi, elle, est encore plus d’actualité. Ma proposition d’une étude internationale sur la réglementation internationale a été entérinée par le conseil de Paris. Le service de l’écologie urbaine en est chargé. Mais en attendant, que fait-on ? Rebranche-t-on le wifi dans les bibliothèques comme le souhaite nombre d’adjoints ? Ou au contraire, par application du principe de précaution, comme je l’ai proposé, le laisse-t-on débranché tant que l’étude n’a pas été effectuée ? La question est notamment suspendue à une réunion du CHS (comité hygiène et sécurité) de la DAC (direction des affaires culturelles), dont les syndicats ont obtenu le report à la rentrée.

Dans ce contexte, la décision majoritairement prise à la bibliothèque Ste Geneviève de rebrancher le wifi, est interprétée comme une victoire par ceux qui veulent rebrancher dans les bibliothèques municipales. Mais la mobilisation organisée dans cette bibliothèque la semaine prochaine montre que la bataille est loin d’être terminée. Et ce d’autant plus que le lobbying que j’effectue partout où c’est possible au sein de la Ville me permet d’identifier des marges de manœuvre, notamment concernant le développement du filaire (la vraie alternative au wifi) dans les bibliothèques.

Dernier sujet abordé : les antennes déjà implantées qui font l’objet d’une forte contestation locale. Il y en a principalement 4, dans les 9ème , 12ème , 14ème et 20ème arrondissements. Ma proposition, de tenir des réunions locales de médiation – avant une réunion à la rentrée de la commission parisienne de concertation – est avalisée, afin de rechercher localement des solutions de compromis (déplacement d’antenne, abaissement de la puissance, etc.) qui permettent de sortir des guerres de tranchées bloquées depuis des mois, et où le politique doit reprendre la main sur le technique.

L’économie verte (24 juin) : la seule qui offre la grille d’analyse face à la crise énergétique
Pascal Canfin, Alain Lipietz, Pierre Jonckheer, la fine fleur de l’économie verte est réunie au Sénat ce mardi soir pour débattre de l’économie verte, à quelques mois des élections Européennes. L’occasion de faire le point sur la bagarre que mènent, pied à pied, nos eurodéputés pour défendre les services publics face au tout libéral, de constater que, malgré les différences politiques et culturelles, les partis Verts européens rapprochent progressivement leurs positions sur l’évolution de l’économie, et même d’analyser la crise des subprimes.
Nous avons aujourd’hui toute la boîte à outils pour démontrer que, non seulement l’écologie n’est pas l’ennemi de l’économie, mais surtout que c’est l’écologie qui peut permettre d’apporter les réponses cohérentes et durables à la crise économique qui résultera inéluctablement de la crise énergétique. Routiers, pêcheurs, etc. l’actualité c’est déjà la crise écologique. L’opportunité de démontrer dans le concret de la vie de nos concitoyens que la réponse n’est ni le laisser-faire libéral, ni le laisser-polluer (en baissant les taxes) de la gauche classique. C’est la reconversion écologique de l’économie, qui concilie protection de l’environnement, solidarité avec les premières victimes de la crise écologique et robustesse de l’économie et des emplois.

Grand Paris (25 juin) : de l’art du surplace en donnant l’impression du mouvement !
Grand show médiatique à la Plaine St Denis ce mercredi matin : 200 élus franciliens présents, des ministres, président de Région, de conseils généraux, maires, etc. pour les Assises Métropolitaines . Certes, une telle réunion est en soit un évènement impensable il y a quelques années encore. L’occasion que les élus de l’agglomération échangent sur les dysfonctionnements profonds de notre territoire. Et les constats sont lourds : qu’il s’agisse des transports, du logement, de l’inégale répartition des richesses, personne ne peut plus contester les dégâts.

Mais force est de constater qu’en dehors des grandes déclarations de principe, on est loin de l’accord sur les remèdes à mettre en œuvre. Le Sdrif est contesté par l’Etat, les investissements pour les transports sont identifiés mais non financés, les besoins de logements sont listés mais contradictoires avec les documents d’urbanisme (à commencer par celui de Paris), quant au partage des richesses, il est surtout urgent d’attendre.

Qu’il y ait des désaccords, rien de plus normal. Mais faute d’une instance de gouvernance, tout est gelé tant qu’il n’y a pas unanimité. Et ce n’est pas la transformation de la conférence métropolitaine en syndicat mixte d’études ouvert qui y portera réponse. Le pas franchi est tellement minime qu’on a du mal à identifier s’il va dans la bonne direction ! Pendant ce temps là, non seulement on n’apporte pas les réponses indispensables à la crise écologique et aux souffrances de nos concitoyens, mais on laisse l’espace dramatiquement ouvert pour une intervention autoritaire venue d’en haut d’un Sarkozy, qui n’attend que le constat du surplace des élus locaux pour imposer ses solutions. Quand à Christian Blanc, sa déclaration selon laquelle il faudrait investir pour les routes et les voitures électriques plutôt que pour les transports collectifs en dit long sur le chemin qui lui reste à faire pour comprendre ce qu’est une éco-région !
Malgré tout, cela fait du bien d’entendre un certain nombre d’interventions bien senties au cours de cette matinée, et tout particulièrement celles des intervenants Verts : Mireille Ferri – qui préside la réunion – rappelle l’urgence du Sdrif pour bâtir une société post-carbone ; Michel Bourgain qui est le seul à prendre le contre-pied de Devedjian, prêt à partager les richesses mais uniquement celles issues du développement à venir de la Région (sic), et qui demande des assises citoyennes métropolitaines afin de permettre à nos concitoyens de s’exprimer ; et Dominique Voynet qui plaide pour une intercommunalité de l’est parisien, aux portes de la capitale, à l’image de la Plaine St Denis au nord, et ce malgré l’opposition de Delanoë qui a fait du scénario dit « de la marguerite » le scénario à abattre.
Des interventions qui donnent le sentiment qu’on est bien dans le même parti ! Et qui me confortent dans les propositions que j’avais couchées par écrit il y a quelques semaines (voir ici le texte « Grand Paris : pour une organisation fédérale de l’agglomération »)

Santé et environnement (25 juin) : rencontre avec le professeur Belpomme

Rendez-vous avec le professeur Belpomme, cancérologue, l’un des meilleurs spécialistes des impacts sanitaires des pesticides et autres produits chimiques. Il m’avait soutenu lors de la campagne des Municipales, et nous avions convenu de poursuivre la coopération au-delà de l’élection.
Face à l’inaction des formations politiques traditionnelles, c’est vers les Verts qu’il se tourne pour tisser des coopérations concrètes. Ca tombe bien : je compte bien faire de la lutte contre les pollutions chimiques, notamment dans l’air intérieur des domiciles comme des bureaux (notamment dans les bâtiments municipaux), l’un des axes de la politique environnementale de cette mandature municipale.
D’ores et déjà, nous prenons rendez-vous pour la rentrée afin de travailler sur une déclinaison parisienne des « ambulances vertes » luxembourgeoises : un dispositif qui permet aux particuliers de faire analyser leurs appartements et qui rencontre un grand succès.

Tours (26 et 27 juin) : faire bouger la ville, oui, mais dans le bon sens
« Veillée d’armes » cette semaine, à quelques jours des débats en conseil d’arrondissement et conseil de Paris, sur la délibération qui lancera le débat annoncé sur les tours à Paris. En réunion du groupe des élus Verts du conseil de Paris (26 juin) comme au « salon de la teinturerie » du 20ème (27 juin) en présence d’une trentaine de militants et sympathisants, nous rodons nos arguments et préparons nos amendements afin de montrer que, si nous sommes plus que jamais contre l’urbanisme de tours, ce n’est pas que nous voulons une ville figée, mais une ville qui bouge dans le bon sens (à suivre).

Transports en Ile de France (28 juin) : et un bébé de plus qui voit le jour
Ce samedi matin, inauguration de Voguéo, la navette fluviale. Quelle satisfaction, après toutes ces années passées à batailler, souvent seul face aux élus et aux services, pour faire aboutir ce projet.
C’était, paraît-il, un projet irréalisable, ou un projet trop luxueux. Non, c’était tout simplement un projet utile, un projet qui permet de montrer que le transport collectif ça peut être agréable et convivial. C’est le troisième projet (après le tramway et vélib) mené à bout qui fait cette démonstration : si on veut convaincre l’automobiliste d’abandonner son véhicule confortable, il faut que le transport collectif ne soit pas ressenti comme une régression.

Vogueo sera certes moins rapide que le métro. Mais tout le monde ne considère pas qu’il faille toujours aller plus vite, plus loin, travailler plus, gagner plus, etc. Vivre mieux, se déplacer dans un décor exceptionnel (les bords de Seine, c’est quand même autre chose que les souterrains du métro), c’est aussi un critère de choix pertinent, comme l’avaient d’ailleurs confirmé les études de marché que j’avais fait faire par la Ville.
Ce matin, on n’inaugurait que la première étape. Pour d’obscures raisons juridiques, il faut attendre la fin du contrat de Bateaubus (2010) pour étendre le service à tout le bief (jusqu’à Suresnes). A ce moment-là, le projet sera enfin arrivé à terme. Nul doute qu’il soit rapidement dépassé par son succès (comme le tram et vélib), et qu’il faille très vite des bateaux plus grands et plus fréquents.

17,8 milliards pour les transports collectifs : enfin on prend les choses au sérieux

Autre motif de satisfaction : entendre enfin le Président du Stif prendre la tête du combat pour l’investissement en faveur des transports collectifs en Ile-de-France, en osant enfin dire combien ça coûte… et surtout que c’est non seulement faisable mais indispensable.
Au cours de la dernière décennie, on a investi en Ile-de-France pour les transports environ 100 euro par an et par habitant. Pendant ce temps, à Londres ou Madrid, on investissait 4 fois plus… autant qu’en Ile-de-France quand on construisait les RER. Depuis, à part Eole et Meteor, plus aucun projet d’envergure, alors que les besoins ne font que croître : la saturation du métro et du RER confirme à quel point l’Etat n’a pas su anticiper quand il avait les manettes.

17,8 milliards, ça peut apparaître une somme considérable… sauf si on la met en regard d’autres sommes : 15 milliards de cadeaux fiscaux chaque année accordés par Sarkozy, 73 milliards de niches fiscales chaque année, 12 milliards de bénéfices pour Total chaque année, ou 50 milliards de facture pétrolière pour la France chaque année (et je passe les budgets de l’armée, les bénéfices des entreprises du CAC 40, etc.). Et si on décidait enfin d’affecter ces sommes gigantesques à ce dont nous avons le plus besoin, pour lutter contre la pollution, le dérèglement climatique, la dépendance pétrolière, mais aussi le mal vivre de millions de nos concitoyens dans notre agglomération ?

Cyclistes victimes de poids lourds : la répression est inutile, la sensibilisation ne suffit pas

L’actualité de la semaine vient hélas confirmer l’interrogation que je posais au Préfet de Police lors du conseil de Paris : protéger les cyclistes ne passe pas par plus de répression des victimes, mais par le contrôle de ceux qui les mettent en danger.
Les cyclistes ne sont pas dangereux. Ils sont vulnérables. Nuance !
La priorité aujourd hui ce sont les poids lourds, puisque visiblement c’est la « cohabitation » entre eux et les cyclistes qui se révèle particulièrement mortelle. La sensibilisation, des cyclistes et des chauffeurs, est indispensable. Mais elle se révèle insuffisante : le problème de l’angle mort ne sera résolu que si on donne les moyens au conducteur de pouvoir voir l’ensemble de l’environnement de son véhicule.
Des réponses techniques sont probablement possibles, et semble t il déjà expérimentées à l’ètranger, à base de rétroviseurs spécifiques et de mini caméras. Encore faut-il avoir la volonté politique de les mettre en oeuvre.
J’ai déjà, à plusieurs reprises, interpellé le M. Vélo du gouvernement. Sans réponse. J’ai donc été mandaté par le conseil d’administration du Club des Villes Cyclables pour que soit organisée une rencontre entre usagers cyclistes et professionnels routiers et du BTP. Soit le gouvernement en prend l’initiative, soit nous l’organiserons nous mêmes.

Marche des fiertés (28 juin) : bol d’air festif et déjantée

Fin de semaine festive : toujours aussi déjantée l’ex Gay Pride ! Cortège Vert à base de tricycles électriques et de fanfares, animation par les Jeunes Verts emmenés par l’infatigable Karima Delli, la secrétaire fédérale de l’organisation. Comme chaque année depuis le mariage de Bègles célébré par Noël Mamère, les autocollants Verts s’arrachent par centaines et se retrouvent partout sur les participants. Avec Philippe Collomb, membre de Vélorution, nous ne pouvons que rire de constater à quel point les défenseurs de l’ordre moral, qui sévissaient il y a quelques semaines contre la cyclonudiste, sont aujourd’hui dépassés. Et on ne va pas s’en plaindre ! 700 000 personnes réunies pour faire la fête, mais aussi lutter contre les discriminations et toujours le même sens de la provocation : un bol d’air à l’ère du Sarkozysme triomphant.

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